Islande : 50 choses à faire en un week-end

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Il y a un mois, je vais lire le blog de Pénélope Bagieu et je tombe sur ses billets sur l’Islande. Je me dis « Wouahou, ça a l’air canon ce pays » et je l’ajoute à ma (longue) liste de voyages à faire. Le lendemain, un mail arrive dans ma boite aux lettres me proposant de partir en Islande (véridique). Invitée par Icelandair ! Oui, je suis plutôt chanceuse, comme fille.

Je suis donc partie 3-4 jours en Islande, et je confirme « Wouahou, c’est canon ce pays ! » et encore canon, ce n’est pas vraiment le mot : ce pays est génialissime ! C’est un peu une grosse claque dans ta gueule à 3 heures de Paris (je précise si comme moi, vous pensiez que l’Islande pour un week-end c’est mort … en fait, pas du tout !)

Avant de vous donner les bonnes adresses de Reykjavik (que je sais enfin orthographié correctement), j’ai eu envie de rédiger un billet fleuve (je pèse mes mots et j’espère que vous avez une bonne demi-heure devant vous) avec les choses qu’il faut absolument que vous fassiez si vous partez en Islande pendant un week-end !  (avec même ces tous petits trucs dont je n’aurais jamais parlé sinon).

Prêt ? Attention c’est parti !

1. Prendre une bouffée d’air

C’est la raison n°1 d’aller en Islande, se prendre une bonne bouffée d’air pur bien froid (les glaciers) ou très chaud (les volcans, les geysers). Plus dépaysant à 3 heures de Paris, je ne vois pas.

1 – Se jeter dans le bain dès son arrivée, en faisant une petite halte sur la route allant de l’aéroport à Reykjavik, au Blue Lagoon, vous savez, cet endroit incroyable où l’on se baigne dans une eau bleu turquoise,  laiteuse et chaude au milieu d’un paysage de lave avec un cocktail bleu fluo à la main (vous pouvez aussi faire un masque à la pierre de lave – faites attention à ne pas vous griffer le nez, (ça peut arriver … hum hum … –  ou à l’algue (plus doux)).
2 – Se lever un peu plus tôt le premier matin et prendre le temps de descendre au bord de mer à Reykjavik. Se dire que la vue sur la baie est loin d’être dégueu.
3 – Voir, revoir, et voire encore (et puis un petit dernier pour la route) un geyser jaillir (et se geler les doigts comme les 20 autres gus à côté de vous, qui veulent le prendre en photo, alors qu’en fait, prendre en photo un geyser, accroches-toi pour faire un beau cliché)
4 – Perdre l’horizon dans un désert de neige, ne plus savoir où commence le ciel, où se termine la terre (ça, je vous en ai déjà parlé)
5 – Faire fi des règles de sécurité et passer la cordelette qui empêche de prendre ce petit chemin glacé et pentu qui permet d’approcher des chutes d’eau de Gulfoss
6 – Marcher au milieu de nulle part, entre l’Amérique et l’Europe (là où il y a un tremblement de terre par jour)
7 – Scruter le ciel dès qu’il fait nuit, au cas où une aurore boréale viendrait à passer par là
8 – Scruter le ciel toute la journée, pour voir si ça se dégagerait pas par hasard, histoire qu’on puisse voir des aurores boréales cette nuit
9 – Vivre une tempête de neige à la nuit tombée et ne rien voir à plus de 10 mètres. Louer le ciel d’être dans un super 4×4 de compet avec un chauffeur vicking hyper fort. Se dire que du coup, les aurores boréales, c’est mal parti pour ce soir.

Les chutes d'eau de Gulfoss (pour une idée de l'échelle, essayez de trouver les petits être humains en haut à droite de la première photo)
La vue depuis le bord de mer à Reykjavik
 Le lac de Thingvellir (enfin, je crois)
A droite l'Amérique ; à gauche l'Europe
Un geyser, en résumé, ça fait ça !
Près des geysers, il fait chaud
Désert de neige

2. Manger (et boire aussi un peu)

On m’avait dit qu’on allait pas en Islande pour manger. J’étais donc partie avec un grand à priori sur la gastronomie islandaise. Tant mieux, car ce voyage m’a réservé une agréable surprise : on mange bien en Islande, on peut même manger très bien, à condition d’aimer le poisson !

10 – Goûter la meilleure soupe de homards d’Islande (et certainement la meilleure que vous n’avez jamais mangé) chez Fjorubordid.
11 – Se laissez surprendre par la cuisine moléculaire du chef islandais Thráinn Freyr Vigfússon (ne me demandez pas comment ça se prononce) au restaurant du Harpa sur le port
12 – Diner au Fishmarket, le resto à la mode de Reykjavik.
13 – Faire une pause thé et tisane aux herbes islandaises dans des cafés dont la déco ne déplairait pas à votre arrière grand-mère !
14 – Manger du Harðfiskur (= c’est du poisson séché) comme on mangerait de chips, … on ne peut pas dire que cela soit vraiment mauvais, mais on ne peut pas dire que cela soit bon non plus. A tester … une fois !
15- Découvrir que la soupe de moutons, c’est bon.
16- Boire l’alcool local dans les pubs de la ville. Se dire que c’est pas terrible, mais en reboire quand même un peu.
17 – Goûter de la baleine (ou pas).

Petit thé aux herbes islandaises

3. Flâner et shopper à Reykjavik

Cafés, musées, street art, boutiques … la ville est vraiment sympa et plutôt jeune.

18 – Acheter un pull islandais (bien sûr) tricoté par une vieille dame de 85 ans. Le prendre à manches courtes, tellement il est chaud (merci Florence pour le conseil ^__^)
19 – Découvrir tout un tas de créateurs islandais (ou découvrir qu’ils sont islandais) dans les boutiques de déco et design de la ville,
20 – Avoir véritablement envie de remplacer son chat par un Furry, un petit tabouret à 4 pattes et poils de mouton islandais. Trop choupi.
21 – Craquer sur les chaussures de Kron by KronKron (et sur une robe aussi)
22 – Avoir envie de vivre dans une des maisons colorées du centre ville,
23 –  Acheter un agenda en islandais, juste parce qu’il est trop beau et que finalement on arrive à comprendre les mois et les jours et que ça suffit (utiliser tous les jours Google Translate pour voir la phrase du jour du coup, ce qui permet de rire chaque jour, vu la traduction…)
24 – Se balader de nuit dans le cimetière de Reykjavik, qui est le lieu le plus boisé de la ville (se demander si la corrélation est aussi évidente qu’on pourrait le croire)
25 – Admirer l’architecture du Harpa (de l’extérieur et de l’intérieur)
26 –  Flâner dans les boutiques vintage qui ont fleuri à Reykjavik depuis la crise.
27 – Acheter une cravate en laine à l’aéroport
28 – Ramener aussi tout un tas de petit paquet de bonbons islandais sous le prétexte que la boite est graphique.

La baie de Reykjavik
Reykjavik : ses intérieurs de grand-mères, son street art, ses pulls
Déco de mamie ^__^
Les Islandais sont fans de loupiottes
Mon futur chat

4. Se cultiver

29 – Passer à l’office de tourisme récupérer une Welcome card pour profiter à moindre prix de l’entrée aux musées, dans les piscines, dans les bus, le ferry … et de promos dans certaines boutiques,
30 – Ecouter Sigur Ros (parce que ça change de Björk) au milieu de nulle part.
31 – Faire  une expédition street art à Reykjavik (c’est à dire promener vous simplement dans le centre de Reykjavik, il y en a partout).
32 – Rentrer dans la salle de concert Harpa, parce que l’architecture est démente.
33 – Passer voir l’expo du moment à Hafnarhúsið (=le musée d’art contemporain de Reykjavik)
34 – Aller voir un concert en islandais et constater que cette langue est vraiment incompréhensible, vraiment. Découvrir en fait qu’elle a si peu évoluée, qu’elle correspond au latin des Danois ! (oui, avec déclinaison)
35 – Etre capable de raconter à ses amis en rentrant que les Islandais sont rangés par prénom dans le bottin, qu’ils ont un jour construit une route qui leur a couté la moitié du budget national annuel pour rien (ou presque), qu’ils ont été envahi pacifiquement lors de la Seconde guerre mondiale et qu’ils se sont auto-déclarés indépendants après, qu’il y a ici plus de Miss Monde (et d’écrivains) que partout ailleurs, que le maire de Reykjavik est un acteur comique qui n’a jamais déplacé d’aéroport, que le nom du volcan dont on nous a rabâché les oreilles n’est pas son vrai nom (qui est plus simple en fait) et qu’on peut boire de la bière sur les chevaux islandais… et tout un tas d’anecdotes.

Balade street-art à Reykjavik
Cimetière de Reykjavik
Harpa (beau à l'extérieur et bon à l'intérieur)
Le musée d'art contemporain est installé dans un ancien entrepot du port de Reykjavik
Les chevaux islandais sur lesquels tu peux boire tranquilou de la bière parce qu'il a une allure spéciale avec un nom incompréhensible

5. Essayer de s’intégrer aux Islandais

L’Islandais est vicking dans l’âme et parle un language incompréhensible, mais essayez tout de même de communiquer avec lui, il est très sympa ^__^

36 –  Faire le test vicking. Pour cela, il faut tout d’abord le matin, ne pas mettre de collant sous son pantalon, puis allez au bord de la mer et mettre au moins les pieds dans l’eau (d’où l’histoire des collants) ou pour les vrais vickings, se baigner. A faire de préférence l’hiver, évidemment, sinon, c’est moins drôle ! ^__^
37 – Avoir l’impression d’être méga riche (vu qu’une couronne islandaise, ça fait 0,0062 euros (donc 62 euros, ça fait 10.000 ISK)) mais que du coup tout est méga cher (tout n’est pas méga cher, mais à moins d’être vraiment très fortiche en calcul mental, prévoyez une calculette).
38 – Sortir par 1°C en maillot de bain, courir vers un hot pot avec une eau à 44°C, trouver que c’est un peu trop chaud, sortir se refroidir un peu à l’air libre.
39 – Se laver sans maillot de bain dans les douches des piscines de Reykjavik (on est ok, ça veut bien dire se laver nu). Regarder en riant les petits dessins qui vous expliquent où il faut bien frotter !
40 – En sortant de la piscine, ne pas oublier de sécher son maillot de bain grace à la mini-essoreuse prévu à cet effet (oui, les Islandais sont hyper intelligents, ils ont réglé le problème du maillot de bain mouillé dans ton sac. Et si tu ne trouves pas la mini-essoreuse à maillots de bain, ils te fournissent des sacs plastiques, comme chez le marchand de légumes).
41 – Ne plus être surpris à la vue d’une sorte de hummer 4×4 ou d’un car 4×4 de malade mentale à la fin du voyage (c’est tellement commun)
42 – Se dire que tout de même cette odeur de soufre qu’a l’eau, c’est un peu hard quand tu te laves les dents le matin.
43 – Adopter la philosophie islandaise et arrêter de faire des plans sur la comète, et se dire qu’on va prendre un taxi pour aller à 100km de la ville au pif et qu’on tombera peut-être sur une aurore boréale. Réaliser que c’est un plan sur la comète. Ne pas le faire.
44 – Perdre tous ses points d’intégration en se levant pendant un concert (malheureux, vous n’y pensez pas !)

Les Islandais sont (parfois) immenses, mais comme leurs voitures le sont aussi, ça ne se voit pas sur les photos >__<

Se dire qu’il faut revenir
45 –  pour faire du snorkling (à défaut de savoir plonger) dans les eaux limpides et pures des lacs islandais et en avoir le vertige,  pour faire des marches sur les glaciers (qui sont sur les volcans) et visiter des grottes de glace, pour aller voir les baleines nager
46 – pour faire tout le tour de l’île et voir toutes les autres couleurs de l’île
47 – pour enfin voir des aurores boréales,
48 – pour profiter de la vue sur Reykjavik qu’on doit avoir du haut de sa cathédrale,
49 – pour louer une summer house (=maison de campagne) avec hop pot (= bain alimenté par une source chaude), le pied !
50 – pour profiter du méga bon plan : s’arrêter 3 jours en Islande en allant à NYC !

Encore merci à Icelandair ! Vraiment ^__^

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