Ma vie créative : parlons confiance en soi

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Il y a quelques jours, je vous ai demandé votre avis sur le blog et wouah, vous avez été tellement nombreux à répondre que ça m’a fait quelque chose. Merci, je mesure la chance d’avoir des lectrices (et aussi quelques lecteurs) comme vous qui me poussent à avancer.

Parce que sans vous et sans ce petit questionnaire, je n’aurais peut-être pas osé lancer cette série de billets qui me trottait dans la tête depuis un petit moment sur la créativité (j’ai essayé de trouver un nom du tonnerre sans résultat pour l’instant).C’est un sujet qui me passionne, j’aime entendre les témoignages de ceux qui ont décidé de vivre de leur créativité, je lis beaucoup de choses sur ce sujet et j’expérimente moi-même. MAIS j’hésitais à en parler ici. Est ce que cela allait être suffisamment intéressant et surtout, qui étais-je moi, pour parler de ce sujet ? Je ne suis pas un chercheur en psychologie, ni un grand artiste, ni même un expert de ce domaine …

Mais là, il se trouve qu’à 96,8% (c’est à dire presque tout le monde, OMG), vous avez répondu que vous aimeriez lire des articles sur la créativité. Et je crois que je me suis moi-même mise dans une situation qui me contraint à accepter ce challenge, vous parler de créativité même si je n’ai aucune qualification pour le faire hormis le fait d’être intéressée par le sujet. J’espère que ces billets seront également l’occasion de partager  et d’échanger. En fait, je les vois plutôt comme des introductions et des réflexions et je vous invite à commenter l’article pour me parler de votre point de vue sur le sujet pour que cela soit encore plus chouette.

Où l’on parle de confiance en soi

Comme vous avez lu le titre de ce tout premier article, vous n’allez pas être étonné par la suite. Le comportement que je vous décris en introduction de l’article est typique d’un manque de confiance en soi, non ? Et pour développer sa créativité, il en faut ! C’est même primordial, si vous voulez mon avis.

Prenons un exemple concret pour illustrer ça. Imaginons que tout d’un coup, j’ai une idée. Quelques secondes plus tard, sans même en avoir conscience parfois, je vais émettre un jugement sur ma propre idée qui peut être “Wouah, c’est génial !” ou “C’est l’idée la plus pourrie du siècle” ou toutes les nuances possibles entre les deux. Moi, j’ai plutôt tendance à douter de la génialitude de mes idées en règle générale. Il parait que c’est normal, le dernier Flow en parle justement très bien et de Van Gogh à Jodie Foster, on serait beaucoup sur Terre à douter (alors que sincèrement, je ne doute pas – moi – de leur talent). Il paraît même que c’est plutôt bien et que l’incertitude permet d’avoir un esprit plus critique envers soi-même, de travailler pour s’améliorer et d’être moins arrogant (ce qui est plutôt bien) – (achetez Flow N°15, lisez l’article page 11, c’est un très chouette sujet).

Pourtant si je n’ai pas confiance en moi (genre pas du tout) et que je trouve la plupart de mes idées bancales (voir carrément à chier), moi, je ne vais pas plus loin. L’idée est morte-née. Basta, on en parle plus.

En permanence, je cherche donc des moyens d’appuyer sur le bouton “pause” de mon propre jugement et de laisser quelques idées voir le jour, au moins pour quelques semaines, histoire de tester un truc nouveau.

Comment j’appuie sur “pause”

Je ne laisse pas mon idée toute seule avec moi

Quand je travaille sur nos projets pour Do it Yvette avec Amélie et Marjorie, il se passe un truc magique. Quand l’une propose une idée, il arrive fréquemment que les deux autres enchérissent et la complètent. Généralement, on finit ce petit jeu de ping-pong à idées par avoir des étoiles dans les yeux et l’envie dévorante de démarrer le projet.

Quand je travaille seule, c’est pas du tout la même chanson évidemment, mais depuis que j’ai pris conscience de ça, je m’efforce de parler de mes projets pour susciter des réactions et voir si d’autres personnes sont aussi emballés que moi.

Il y a plusieurs façons de faire, je peux en parler à des amis ou à ma famille, poser des questions sur les réseaux sociaux ou organiser un petit sondage comme ici. Il m’arrive aussi d’en parler à des personnes qui ne sont pas liés à mon entourage proche, au détour d’une conversation lors d’un événement par exemple. C’est souvent très instructif et cela me permet d’enrichir ma propre réflexion.

Je me lance sans échafauder un plan quinquennal

Auparavant, j’avais tendance à essayer d’avoir un plan super construit avant de lancer un projet, même personnel. Conclusion, à force d’essayer de penser à tout, je finissais souvent par identifier toutes les raisons de ne pas le faire. Alors qu’en me lançant sans (trop) réfléchir, je me laisse la liberté de changer de plan (vu qu’il n’y a pas de plan !)

J’imagine le “scénario du pire”

J’en ai déjà parlé ici mais quand j’hésite à me lancer, j’aime me poser cette simple question “que pourrait-il arriver de pire ?”. Souvent après réflection, je m’aperçois qu’il ne peut pas se passer grand chose et que même si je me plante, j’aurais appris quelque chose ou je me serais amusée.

Par exemple, dans le pire des cas, cet article ne vous intéressera pas et … c’est tout ! Rien de bien grave ^__^

Je tiens un journal de mes satisfactions quotidiennes

Dans mon cas, il s’agit d’un calendrier en ligne où j’essaie (car je n’arrive pas à m’y restreindre tous les jours) de noter ce qui m’a rendue fière ou heureuse aujourd’hui. Cela peut être un objectif que j’ai réalisé, une étape que j’ai passé, une discussion que j’ai eu, quelque chose que j’ai appris aujourd’hui, … ou même un petit bonheur personnel.

En fait, c’est un peu comme une to-do liste mais pour les choses qui sont déjà faites. J’aime l’idée de garder une trace des petits pas que je fais quotidiennement et que j’oublie sinon. Je me suis aperçue que cela m’aidait à avancer aussi et à forcer mon esprit à voir les choses de façon beaucoup plus positive. Ainsi, je peux regarder l’avenir avec une plus grande confiance en moi.

Et vous ?

Pensez-vous que la créativité demande de la confiance en soi ? Expérimentez-vous ce manque de confiance qui vous bloque dans vos projets ? Et comment appuyez-vous sur “pause” ?

Oui, je suis curieuse (cette petite phrase était même ma bio sur Twitter pendant un certain temps), je veux tout savoir !

EDIT : il y a pas mal d’échanges sur mon compte Instagram et je vous invite si le sujet vous intéresse à consulter la photo et les réactions à propos de cet article juste ici en plus des commentaires ci-dessous!

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