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Aujourd’hui, je vais vous parler zone de confort, ce petit endroit douillet si familier dans lequel on a envie de se blottir et de ne plus bouger. Depuis quelques années, j’en suis persuadée, cette grosse couette moelleuse est un véritable piège !
Si j’ai eu envie de vous parler de ce sujet, c’est à la suite de la lecture de la newsletter de One minute project d’il y a quelques semaines (très chouette newsletter au demeurant, je vous la conseille) qui me donnait une minute pour réfléchir à cette phrase de Brel : « Il faut se botter le cul, il faut aller voir » ! Ce grand Monsieur de la chanson française belge explique que si tu ne bouges plus, tu meurs à petit feu et que tu peux faire une croix sur tes rêves d’enfant et c’est même valable pour lui, alors au sommet de sa gloire.
Quelques secondes plus tard, je file sur Instagram (oui, je sais on avait dit réfléchir une minute mais que voulez-vous, …) et je tombe sur un post de ma sœur cerise. On venait de finir 3 jours de shooting pour un prochain bouquin ^__^et elle a donc publié ça :
Bref, je me suis dit qu’il s’agissait là d’une bonne occasion pour un billet perso et pour vous parler de mon parcours.
(Fin de l’introduction la plus longue du monde.)
J’avais moi aussi une bonne couette moelleuse et chaude : la fonction publique. J’ai un parcours assez particulier : un master en sciences de l’environnement, appliqué à la gestion des déchets et de l’assainissement (glamour, non?) et une spécialisation en relations publiques de l’environnement, un début de carrière dans des ministères et autres organismes publics, un concours d’ingénieur en poche. Bref, un truc bien confortable et un jour j’ai décidé de tout claquer.
La couette était douillette et les premiers temps, je ne voulais pas la quitter, et puis au bout d’un moment j’ai fini par m’y ennuyer pour finir par n’avoir qu’une envie comme quand on est malade et au lit depuis plusieurs jours : sortir et aller voir ailleurs. J’avais pourtant la sécurité de l’emploi, un bon salaire, un travail pas si pénible et même des collègues plutôt sympas, et tout ça assuré à vie. Je crois que bizarrement ça m’a fait peur cette immobilisme, comme le dit si bien Mr Brel (à relire ici au passage). Bref, je suis partie.
Je mesure ma chance chaque jour d’avoir pu changer de vie (car aujourd’hui je m’éclate), mais je me dis aussi que la chance se provoque un peu.
Je crois que ce qui a provoqué chez moi cette chance a été la question que m’a posé un jour une collègue. « Et toi, c’est quoi ton rêve dans la vie? » J’ai réfléchis et le constat a été sans appel « je m’ennuie derrière un bureau, je veux une vie plus créative ». J’aurais pu en rester là, mais je me suis juste demandé : qu’est ce que je peux faire pour m’en approcher ? Cette question est à mon avis ma clé. Grâce à elle, j’ai pu avancer sans tirer des plans sur la comète, avec un truc simple et réalisable : j’ai commencé un blog.
J’ai passé des heures, des jours, des mois à le peaufiner. Ma vie a commencé à être un peu plus créative grâce à lui, il m’a obligée à être plus curieuse, à aller vers les autres. Et puis, j’ai ensuite rencontré des personnes qui m’ont fait confiance : des marques, des community managers, d’autres blogueurs, des organismes, des éditeurs qui m’ont proposé des projets – tout petits ou plus grands. Ce sont toutes ces petites choses mises bout à bout qui m’ont permis de passer de ma chaise administrative à un atelier rempli de couleurs, à un studio de photos et à rencontrer encore plus de gens créatifs pour les aider à en vivre (grosso modo, c’est mon boulot chez Etsy) .
Ça s’est fait lentement (le blog existe depuis 8 ans) mais aujourd’hui, je ne regrette aucune décision que j’ai prise, aucun chemin choisi et quand je regarde derrière moi, je m’étonne même du courage que j’ai eu car au départ, cela ne me semblait pas possible. Mais si j’y réfléchis un peu plus longtemps, je comprends que ce n’est pas une question de courage : j’ai juste bougé, tout doucement mais sûrement et dans la bonne direction !
Voilà, la pensée du jour, j’espère que cela vous inspirera et je vous pose à présent la question : et vous, qu’est ce que vous rêvez de faire dans la vie ?
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