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Des belles choses du ciel au cosmonaute

Des belles choses du ciel au cosmonaute

Les belles choses que portent le cielJ’ai fini « Les belles choses que portent le ciel » de Dinaw Mengestu. Le titre, l’histoire (un immigré éthiopien propriétaire d’une épicerie dans un quartier défavorisé de la capitale américaine voit sa vie bouleversé par l’arrivée d’une jeune femme blanche et de sa fille …) et les thèmes abordés (la nostalgie, l’exil, le déracinement …) m’étaient apparus comme la promesse d’un bon moment. Les critiques étaient bonnes et je me suis laissée emporter par l’enthousiasme littéraire. Mais, après lecture, je suis un peu déçue. Le roman traine parfois en longueur et il m’a semblé globalement assez confus. N’allez pas croire pour autant que ce livre soit mauvais. J’en sors simplement avec une certaine nostalgie. La nostalgie d’une histoire fantasmée qui n’a pas trouvé écho dans la réalité, ce qui finalement n’est certainement pas loin du sentiment que doit ressentir Sépha, le héros (si de héros on peut parler) de ce roman. Ce qui est déjà pas mal.

Du coup (ce qui n’était pas prévu au moment où j’ai commencé à écrire ce billet), j’ai envie de vous parler du « Cosmonaute » de Philippe Jaenada, que je vous conseille grandement. Il raconte l’histoire de Hector et Primprenelle et plus particulièrement de la grossesse de cette dernière. Une fois le petit Oscar né, la demoiselle devient d’une jalousie excessive et d’un autoritarisme destructeur, tels que même ces mots n’arrivent pas à en rendre compte. Hector a beau être fou amoureux de Pimprenelle, je me demandais tout de même comment il faisait pour supporter ça. Certes, l’amour rend aveugle, mais il doit bien y avoir des limites (non ?). Et, bizarrement, c’est là que la magie du livre a opèré. Je me suis mis dans la peau de ce martyr du quotidien. D’abord surprise, rapidement agacée, puis exténuée, j’ai finalement décidée de lire les derniers chapitres en diagonale pour arrêter ce qui était devenu, pour moi comme pour le personnage, un véritable supplice. Une torture toute relative, tant l’écriture de Jaenada est un régal.

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  • Ah oui, en effet.. Je vois que nous avons quasiment mot pour mot le même avis sur cette lecture ! Je suis assez perplexe, à vrai dire, car tout comme toi, les thèmes me tentaient bien.. et puis.. Non, décidemment, trop long.

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