Surexposer

Il y a quelques temps, j’ai reçu un mail me parlant d’une nouvelle revue « qui met en lumière les créatifs ». Une revue française, même. Quoi ? un truc de neuf dans la presse frenchie gnangnan qui n’arrive pas à trouver une place à la scène créative et ne connait que mamie tricot et l’amateur d’art ? Pour moi, mon premier réflexe a été d’aller direct sur leur site web, pour commander le premier numéro (qu’il m’avait envoyé entre temps) et voir de quoi il en tournait.

Suite à quelques échanges de mails avec Audrey  qui fait partie du staff, j’ai découvert une équipe passionnée, qui veut faire parler ceux qui créent et donner envie de les découvrir au delà des pages du mag.

Et ça marche ! Je me suis ruée sur Deezer pour découvrir le son de Keaton Henson après la lecture du papier qui lui est consacré, trop pressée d’écouter ce londonien barré mais apparemment hyper sensible qui s’oblige à enregistrer entre deux décollages, ne voulant pas quitter son appartement situé près d’Heathrow et qui fait claquer ses placards en guise de percussion. Résultat : un nouveau favori.

Ce que j’aime particulièrement dans les articles de la revue, c’est que ce magazine s’intéresse aux personnes qui se cachent derrière les créations. Il va au delà des pages Shopping des féminins et du traditionnel « oh, regardez, c’est beau ! » et explique le sens, l’histoire et la passion qu’il y a dans toute aventure créative. Ecléctique, le mag s’intéresse à tous les domaines de la création. On y découvre à la fois Stevie-G qui fabrique des répliques des premières Fender des années 50 ou Eléonore Klar, créatrice du trimestriel I Heart, mag culturel nomade. BD, décor, photo, illustration, musique, stylisme, street art … tout ce qui est créatif passe entre les pages de Surexposer.

Bref, vous l’aurez compris : gros coup de coeur pour cette revue. Le mag est déjà dispo dans plusieurs librairies parisiennes, chez Artazart au Palais de Tokyo, au 104 ou aux Arts-Décos et vous pouvez – bien sûr – le commander en ligne.