Couleurs végétales : tester la teinture végétale

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Hello ! Je suis en vacances en plein coeur de l’Ardèche. Ici, on croise des ânes, on va voir des vieux films projetés dans un pré, il y a une grand-mère qui fait du fromage de chèvre délicieux sur le marché (le paradis, quoi). Je commence d’ailleurs à être gagnée par cette folie nature et baba cool et je me suis lancée dans la teinture végétale. Attention, à ce rythme là, je vais bientôt me mettre à faire des sandales en cuir ^__^

Bon, en fait, pour être tout à fait honnête, j’avais testé pour la première fois à New York (tout de suite, ça casse le trip « retour à la  nature »), à l’occasion d’un atelier organisé au Pratt Institute lors de la conférence Hello Etsy. J’avais adoré mélanger les fleurs sur mon carré de soie et voir ce que ça donnait et puis l’idée de faire une teinture sans produit chimique et sans logo inquiétant sur le packaging, sincèrement, ça donne quand même plus envie.

Du coup, je me suis lancée ce week-end dans la teinture végétale. Quelques renseignements pris sur le web (voir les liens en fin d’article) , un petit tour dans mes placards et le jardin pour glaner des ingrédients et c’était parti.

Le matériel que j’ai utilisé pour mes essais de teinture végétale

Première étape : préparer le tissu, un morceau de soie sauvage. Je l’ai d’abord lavé avec un peu de savon de marseille, puis je l’ai laissé tremper dans de l’eau vinaigrée, faute de mieux. Cela permet apparemment de préparer le tissu et de lui permettre de fixer les colorants. On appelle ça le mordançage. D’autres préparations, à base d’alun notamment, semblent cependant plus efficaces.

Pour le protocole opératoire, j’ai suivi ces différentes étapes :
– mettre les plantes dans l’eau froide, puis chauffer jusqu’à ébullition pendant une heure environ.
– quand la couleur est satisfaisante, enlever les plantes (et éventuellement filtrer le jus) pour ne pas avoir de tâches et laisser refroidir.
– mettre le tissu, refaire bouillir en remuant pendant le temps nécessaire à obtenir la coloration souhaitée.
– égoutter le tissu, le laisser refroidir et rincer à l’eau claire avant de l’étendre pour le faire sécher.

Je ne sais pas si c’est la meilleure technique, mais ça a plutôt bien marché ^__^

J’ai commencé par les pelures d’oignons, une valeur sûre apparemment au pays de la teinture végétale. Leur peau permet d’obtenir facilement un orangé cuivré. La preuve.

Teinture à l'oignon
Teinture à l’oignon

Etape suivante : les fleurs d’hibiscus qui me servent habituellement à faire du thé glaçé. Et hop, un joli rose.

Teinture à l'hibiscus
Teinture à l’hibiscus

Mise en confiance par ces deux premiers essais, j’ai tenté d’aller cueillir moi-même dans le jardin de quoi continuer mes expérimentations es teintures végétales. Il me fallait des feuilles ou des fleurs que j’avais en abondance et dont j’étais sûre qu’elles ne puissent pas être toxiques, surtout une fois chauffées. Verdict : romarin et feuilles de figuier, qui m’ont donné un jaune pâle et un vert tendre, certes moins convaincants que les deux premiers essais, mais qui ont répandu une douce odeur dans la maison.

Teinture au romarin

Teinture à la feuille de figuier

En savoir plus sur la teinture végétale

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