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Ni d’Eve, ni d’Adam et l’Elégance du Hérisson

Ni d’Eve, ni d’Adam et l’Elégance du Hérisson

Depuis ma chronique sur « Les belles choses que portent le ciel », je ne vous ai pas fait part de mes lectures. J’ai pourtant lu deux très bons livres que je vous conseille.

Ni d’Eve, ni d’AdamTout d’abord, « Ni d’Eve, ni d’Adam », que j’ai littéralement dévoré et qui me réconcilie avec Amélie Nothomb. Après avoir été déçue par une série de bouquins formatés et qui semblaient écrits à la va-vite, j’avais zappé les derniers récits de la demoiselle. Dans « Ni d’Eve, ni d’Adam », j’ai retrouvé l’auteur que j’avais découvert et adoré dans « Stupeurs et Tremblements ». Mais ici, il n’est pas question de boulot mais d’amour (plutôt avec un petit a par contre). On y retrouve l’humour aiguisé et le regard caustique qu’Amélie jette sur le monde et ceux qui l’entourent (elle compris).
Je ne juge pas utile d’en dire beaucoup plus, car tant de choses ont déjà été écrites à ce sujet. Si vous ne l’avez pas déjà lu, laissez-vous tenter.

L’élégance du hérissonJ’ai enchainé ensuite avec « L’élégance du Hérisson » de Muriel Barbery que m’avait conseillé Gaëlle et Eupaline ici. Et je n’ai pas eu à le regretter même si j’ai eu un peu de mal au début de l’histoire. Je voulais des rencontres, des confrontations entre les deux personnages principaux, je sentais qu’on tenait quelque chose, qu’il manquait l’étincelle qui allait relier tout ça. Et puis l’étincelle est arrivée sous la forme d’un troisième personnage, qui se trouve être un japonais (le Japon me poursuit en ce moment à moins que ce ne soit moi qui poursuive le Japon …). Et tout le livre a pris sens. Il y a surtout un moment que j’ai particulièrement aimé, un paragraphe qui m’a particulièrement touché. J’ai donc abandonné mon marque-page page 298 pour pouvoir le retrouver. Ca parle d’un bouton de rose qui tombe et ça dit ça :
« … Parce que ce qui est beau, c’est ce qu’on saisit alors que ça passe. C’est la configuration éphémère des choses au moment où on en voit en même temps la beauté et la mort.
Aïe, aïe, aïe, je me suis dit, est-ce que ça veut dire que c’est comme ça qu’il faut mener sa vie ? Toujours en équilibre entre la beauté et la mort, le mouvement et la disparition ?
C’est peut-être ça, être vivant : traquer des instants qui meurent. »

Cette phrase a trouvé un écho particulier en moi. J’ai officiellement décrété que c’était mon moment de beauté de la journée.

Je m’aperçois que j’ai beaucoup parlé de mes impressions et peu des histoires en elles-mêmes. Pour en savoir plus, je vous conseille de jeter un oeil aux fiches d’Amazon :
L’élégance du Hérisson de Muriel Barbery
Ni d’Eve, ni d’Adam d’Amélie Nothomb

Voir les commentaires
  • Non, non tu as bien fait. J’aime bien lire ce que les livres ont provoqué chez les gens, car finalement c’est souvent ce qui reste, une impression, des sentiments, une atmosphère, plus qu’une histoire. J’ai l’élégance du hérisson sous le coude, je vais m’y plonger à mon tour!

  • j’ai lu récemment le premier livre de Muriel Barbery, qui s’appelle ‘une gourmandise’. Le héros, un critique gastronomique, est en train de mourir et se remémore toute son éducation des papilles… On croise d’ailleurs dans ce livre une certaine concierge!
    En ce moment, je lis le livre de Nancy Mitford ‘l’amour dans un climat froid’. On dirait du Jane Austen, version caustique, au XX° siècle: réjouissant!

  • Nanikaa > Je crois que je vais rejoindre le club. Très touchée aussi.

    Tizou > N’hésites pas, ils sont très biens.

    Eupaline > J’ai quelques livres de réserve, mais j’ai d’ores et déjà prévu d’enchainer ensuite sur la gourmandise de Muriel Barbery. 😉

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