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London #6 : devenir une shoppeuse charitable
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Charity shop ? La première fois que j’ai entendu ce mot, c’était à l’occasion de l’ouverture du concept-store parisien, Merci. Il était présenté comme le premier charity shop français. Le principe était honorable : reverser les bénéfices du magasin à une association d’aide au développement à Madagascar. Intéressant, mais finalement élitiste, au vu des prix pratiqués par la maison … quelques peu exorbitants.
Mais depuis mon arrivée à Londres, j’ai sérieusement révisé ma définition du shopping charitable. Si les charity shops anglais et français ont la même finalité : reverser l’argent gagné à des associations d’aide au développement ou de recherche médicale, la comparaison s’arrête là. Car en Angleterre, point de marque luxueuse et hors de prix. Non ! Vous pouvez tomber sur des articles de luxe, mais ils dépasseront rarement 50£ ! Et ici, les charity shops sont un paradis connu de toutes les fashionitas, de Kate Moss à Victoria Beckham, en passant par les petites étudiantes un brin fauchées par le cout de la vie britannique.
A titre d’exemple, j’y ai vu une robe Burberry pour 25£ (un tout petit peu trop petite, dommage), une chemise Ralph Lauren pour 19£ (pour laquelle j’ai vraiment hésité, mais j’avais déjà la même version H&M dans mon placard. Et là, en écrivant cette phrase, un doute m’assaille …), une robe du soir Karen Miller à 40£ (trop petite aussi), une veste Armani pour 50£ (trop grande cette fois) ; le tout mélangé avec du Topshop et du H&M à peine moins cher. A ce prix-là, vous vous en doutez, c’est du « second-hand ». Les vêtements vendus par les charity shops sont des dons du voisinage, qui se donne ainsi bonne conscience, en faisant un geste à la fois humanitaire et écologique.
Si vous voulez jouer les shoppeuses charitables, je vous conseille donc de préférer les quartiers chics de Chelsea, Notting Hill ou Kensington pour faire votre bonne action à vous : achetez ces occasions à prix sacrifiés. Ne vous attendez pas pour autant à des boutiques de luxe. Ici, on est dans l’humanitaire et la présentation du magasin est souvent rustique et les cabines rudimentaires. Mieux vaut également être persévérante. Comme pour les friperies, c’est souvent une histoire de chance pour tomber sur la bonne fringue à votre taille. Cependant, sur les 6500 boutiques que compte l’Angleterre, vous devriez pouvoir trouver votre bonheur !
Mais attention, tout n’est pas rose aux pays du charity shop. Avec la crise (qui se fait particulièrement sentir ici), l’industrie du don est en panne et les charity shops ne font pas exception. Certains préfèrent revendre sur ebay plutôt que de donner, et les belles pièces se font donc plus rares. Ne dit on pas « Charité bien ordonnée commence par soi-même » ? Il arrive aussi que certains charity shops soient dévalisés. Après le passage de Victoria Beckham, la boutique Oxfam de Notting Hill a connu une hausse de ses ventes de 300%. Autant dire, qu’après une telle razzia, il n’y avait plus grand chose à se mettre sous la dent …
Quelques adresses
Oxfam – toutes les adresses sur leur site.
Traid – toutes les adresses sur leur site.
Fara – toutes les adresses sur leur site (cliquez sur Shop List).
Consultez également cet article de Time Out, qui recense les meilleurs charity shop de Londres.
CP : Oxfam bag : http://www.flickr.com/photos/wheatfields/
15 réponses à “London #6 : devenir une shoppeuse charitable”
J’aime bien le concept, surtout si contrairement à Merci (moi aussi c’était la première fois que j’entendais parler de charty shopping) ce n’est pas des prix exhorbitants et qu’en plus il s’agit de dons du voisinnage… Quelle bonne façon de donner des vêtements pour quelque chose d’intéressant. Bref encore merci pour ces adresses, ton blog devient une véritable mine d’or pour nos prochains voyages à Londres!
Non, les prix ne sont pas du tout exhorbitants, en tout cas, pas chez traid ou oxfam, les deux charity shop que j’ai testé à Notting Hill. Les prix sont ceux que j’indique et j’ai rarement vu plus cher que 50£ (après tout dépend du taux de cahnge bien sûr …)
Bonne initiative ! Ce serai bien que la France suive le mouvement et propose aussi des articles pas trop chers.
Bien d’accord avec toi, depuis que j’ai découvert ce concept, j’aimerai bien que cela arrive chez nous.
Bonjour,
Moi aussi, j´ai appris recemment le concept de charity shops à Londres, après une entretien que j´ai fait à une blogueuse londonienne.
Très intéressant.
Elisa, ArgentineMoi, j’avais testé les charity shop, notamment le Oxfam de notting hill, lors de mon passage à Londres il y a deux ans et j’avais été un peu déçue… Je n’avais rien trouvé !
Je préfère mon Emmaus !!
Mais comme dans tous ces trucs, c’est sur, ca dépend des « arrivages ». Ca peut être un jour à méga trouvailles et le lendemain, nada… C’est aussi ce qui rend le second hand si intéressant, je trouve !Et oui, c’est quitte ou double ! Par contre, moi, c’est chez Emmaus que j’ai jamais rien trouvé. ;-D (mais je n’y vais pas souvent)
Il y a eu scandale, justement avec la crise: les dons, souvent laisses sur le pas de la porte le soir tombes, etaient recuperes par les passants. Parfois par besoin personnel, parfois pour revendre sur ebay et arrondir les fins de mois.
C’est aussi un excellente mine pour trouver des Ladybirds vintage, ces livres d’enfants so British.
Et le coin prefere des adolescents pour Halloween!
Surtout, les Anglais aiment a y acheter leurs cartes de voeux a la fin de l’annee.
Ah oui, j’ai vu des petits sacs devant la boutique. Mais, les revendre sur ebay, faut être gonflé tout de même !
Connais-tu freecycle? Ce reseau mondial, organise par ville ou chacun peut s’inscrire et proposer, gratuitement, de dont il veut se debarrasser: vaisselle, jouets pour enfants, meubles, livres…
Meme scandale: les gens donnent… et retrouvent parfois leurs articles sur ebay ou sur des vide-greniers.
Je ne connais pas du tout ce truc, mais je viens de voir que ça existe à Paris.
Je connais cette boutique c’est une petite merveille!! 😉
J’aime les Charity Shop anglais, j’y ai déjà fait des affaires folles. J’ai eu la chance de partir chaque été pendant longtemps dans une petite ville de la banlieue londonienne (Sevenoaks), assez aisée, du coup, les dons (et les achats) en valaient vraiment la peine !
A Bruxelles, les endroits pour trouver du seconde-main sont assez nombreux, livres presque neufs, meubles, vêtements, objets… Et la joie de tomber sur un objet vraiment joli pour presque rien. Avec souvent un supplément d’âme.
[…] 49 – Faire les boutiques vintage de l’East End (et d’ailleurs …) 50 – Trouver finalement une robe dans un charity shop pour une bouchée de pain, 51 – Acheter des babioles à Urban Outfitters 52 – Finir avec un accessoire geek chez […]
Les charity shops c’est l’un des avantages d’habiter en Angleterre! J’ai toujours pas compris pourquoi le concept ne s’est pas développé en France d’ailleurs.
J’y fait de ces affaires niveau jolie vaisselle fleurie rétro en porcelaine fabriquée dans le pays un demi-siècle plus tôt! Bon on y trouve aussi très souvent du Primark ou H&M seconde-main défraîchi, pas très avantageux…Dans ton article, tu mentionnes le fait que l’Angleterre c’est cher, je pense le contraire, avec £1 tu fais beaucoup plus qu’avec 1 euro, et puis Londres c’est un monde à part, qui ne reflète pas le reste du pays en termes de prix… et de tout en fait.
Pour finir, j’aime beaucoup lire ton blog que j’ai découvert via ta page etsy et j’adore les imprimés que tu crées!
A propos
Vert Cerise, c’est aussi un studio de création de contenus DIY pour les pros. Travaillons ensemble.
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