Je m’y suis pris un peu tard pour réaliser le faire-part de Camille. Je voulais faire quelque chose moi-même, j’avais déjà une petite idée de ce que je souhaitais, mais je manquais horriblement de temps. J’ai donc décidé de couper la poire en deux et d’acheter un kit sur Creative Market. C’était un bon compromis et (surtout) un énorme gain de temps de faire le design du faire-part moi-même à partir d’éléments graphiques pré-créés et une énorme économie de ne pas tout confier à un graphiste.
Techniquement, il vaut mieux savoir manier Illustrator si vous souhaitez vous lancer, car j’ai du pas mal modifier les éléments pour qu’ils conviennent à l’imprimeur. Grosso modo, si le mot « PathFinder » ou le terme « polices vectorisées » ne vous parle pas, vous n’auriez pas pu le faire dans ce cas précis.
En plus des contraintes techniques, j’ai également modifié les fichiers pour leur ajouter ma petite touche personnelle au faire-part : modifier la taille d’un motif, ajouter des éléments tramés noirs et blancs, … Une fois que la composition des éléments me convenait, j’ai ensuite fait environ 150 essais de polices pour trouver la bonne, en particulier pour le prénom, puis 150 autres essais pour la couleur (il faut donner une référence Pantone à l’imprimeur). Ca aide bien, si vous avez un ami qui vous prête un nuancier, merci Marie ^^)
Nous avons ensuite consulté 4 imprimeurs différents, on a finalement choisi l’entreprise artisanale nantaise House of Press, qui fait de l’impression Letterpress (ou typographique en français). Vous savez cette impression en creux, qui revient très fort. L’atelier utilise une presse à platine Heidelberg T vintage de 1970 et rien que la machine est jolie. Le résultat était vraiment chouette et je vous recommande vraiment cette entreprise qui nous a fourni un travail de qualité et donné les bons conseils pour la préparation du fichier.
