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De l’art de faire des choses futiles dans les pires moments

De l’art de faire des choses futiles dans les pires moments

Il y a bien longtemps, j’étais tombée sur ces photos de vitrines parisiennes pendant la première guerre mondiale. J’avais même commencé un article qui avait fini dans les brouillons du blog. Je l’ai retrouvé aujourd’hui, alors que je faisais du tri suite à la mise en ligne de la nouvelle version du site (allez, jetez un coup d’oeil à la nouvelle page d’accueil). Mais là, n’est pas le sujet.

Pour protéger les vitres des magasins, ces commerçants ont rivalisé d’imagination : les bandes de papier collées sur le verre avaient vocation à limiter la casse mais plutôt que de recouvrir méthodiquement les fenêtres, certains ont commencé à les disposer de façon créative, à découper des fleurs ou d’autres motifs rendant le fonctionnel joli à l’œil.

Etait-ce superficiel de décorer ces vitrines alors que les bombardements menaçaient ?

Je ne connais pas votre réponse mais pour moi c’est clairement non. Je pense aux passants qui ont peut-être esquissés un sourire en passant devant la vitrine ? Au personnel qui a rivalisé de créativité pour imaginer cette vitrine ? A l’émulation qui a dû se mettre en place entre les équipes des différents magasins pour rivaliser de créativité et je me dis que dans le contexte de l’époque, tout ça a du faire du bien. Penser à autre chose que la guerre, sourire, imaginer, créer, c’était important ! Et il y avait sûrement une petite raison quelque part de se réjouir, d’aimer et de vivre malgré tout. Comme aujourd’hui, non ?

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