Petite, je ne jurais que par Elsa. Mon petit frère était amoureux d’elle et moi je chantais à tue-tête : « t’en vas pas », « quelque chose dans mon coeur » et « c’est un roman d’amitié qui coooomennnnce entre nous deux… magique adooolesceeeence … où tout est un jeuuuu … » (ah, le beau Glenn).
J’étais définitivement pour la petite brune aux cheveux bouclés et la pouf blonde aux cheveux raides pouvait s’égosiller avec son « Joe le taxi », je ne l’entendais pas. Dans les cours de récréation, « Pampulilu pouvoir magique ! », et c’est fantastique je me changeais en une Elsa-Creamy !
Comme quoi, on peut quand même sérieusement se tromper dans la vie. Parce que finalement, ci cette formule magique marchait, aujourd’hui, je me serais fait plaquer par un footeux, j’aurais fait un retour raté dans la chanson après 8 ans d’absence, et je vivrais de téléfilms et de pubs pour yaourt.
Alors que l’autre, elle me narguerait avec son bonheur parfait avec le beau Johnny, sa « divine idylle », son retour après 8 ans d’absence qui va cartonner, sa photo en couverture de Elle et ses pubs pour Chanel.
Sincèrement, si la formule « Pampulilu pouvoir magique ! » marchait, je crois que … je serais jalouse ! Mais, elle ne marche pas. C’est donc en toute sérennité que je vais écouter son nouvel album le 3 septembre.
