Mamzelle Soso voulait voir mes bottes de pluie à Venise. J’ai bien cherché, mais elle ne figure sur aucune des images qu’a pris mon amoureux. Nada, rien, même pas le début du commencement d’une botte de pluie. Il faut avouer qu’à part une mini aqua-alta place Saint Marc, au bas mot au moins 4 cm 2 cm 1 cm d’eau formant quelques flaques éparses , on a pas vu de quoi motiver un tel équipement (et même pas une seule goutte de pluie). Beaucoup de bruit pour rien au final. Mais mon chéri a eu la décence de ne pas se moquer de mon obsession pré-vénitienne.
Par contre, un achat qui m’a été bien plus utile et ce, pour moins de 10 euros, c’est mon nouveau foulard. Je voulais donc lui rendre hommage. Mais, j’ai bien cherché, il ne figure sur aucune des images qu’a pris mon amoureux. Nada, rien, même pas le début du commencement d’un motif. On le devine à peine sur la photo ci-dessus. Pourtant, il ne m’a presque pas quitté. Tous les jours, il m’a tenu chaud quand le soleil se cachait ou quand il fallait affronter le vent lors des traversées périlleuses de la lagune en vaporetto.
Qu’à cela ne tienne, me suis-je dis, je vais le prendre en photo, ici, à Paris. Clic clac et voilà … pas. Ce foulard ne veut pas se laisser montrer. Les photos sont plus horribles les unes que les autres, ça ne donne rien, ça brille à droite, les couleurs virent à gauche. Bref, ce serait un hommage bien modeste et peu reluisant.
Comme en ce moment, j’ai du temps à perdre, j’ai commencé, un peu comme ça, au hasard, le petit montage ci-dessous, reproduisant plus ou moins le motif dudit foulard. Et finalement, je trouve que c’est pas mal comme hommage.
Foulard fantômes et coeurs, 9.90 €, chez H&M.
