Voilà le moment de l’année que j’aime plus que tout, celui où, enfin, on peut sentir le soleil. Vraiment. Sans manteau. Sans pull. Directement sur la peau.
Dimanche dernier, j’étais à Marseille. J’avais emmené mon manteau. Il est resté à l’hôtel. Il faisait beau, presque chaud. On a passé notre temps dehors, trop content de pouvoir enfin … revivre. Oui, voilà le mot idéal (j’ai bien cherché, c’est lui) : enfin revivre ! ou renaître peut-être. Après l’hiver et ses longs mois à rester enfermée, repliée sur soi-même, sans aucune envie de mettre le nez dehors, je pourrais à présent passer ma vie à l’extérieur. Rien que pour cette sensation : le soleil qui réchauffe ma peau, d’abord timidement, puis franchement. Jusqu’à ce moment où on a finalement chaud et où la peau prend ce délicat et presque imperceptible parfum d’été.
Dans quelques temps, je le sais, je n’y prêterai plus attention. Je me focaliserai sur les jours de mauvais temps, ces intrus parmi les journées ensoleillées de l’été. Mais pour l’instant, je ne suis pas encore blasée par la ferveur du soleil, je le traque, je le savoure. Jusqu’à la dernière heure. Et chaque jour un peu plus longtemps.
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