Recevoir un message de mon institutrice de CM1/CM2 et retrouver le même soir une vieille photo de classe de CE1, ça ne nous rajeunit pas.
« Ca ne nous rajeunit pas », c’est le message que m’a laissé mon institutrice via « Copains d’avant » en me demandant si je la remettais. Bien sûr, je la remets. De tous les enseignants que j’ai rencontré (en 20 ans de fréquentation assidue des bancs d’école, de la maternelle à l’université), elle figure dans mon top 3. En particulier, c’est elle qui m’a donné le gout de lire. Ah, « Tistou les pouces verts », quel souvenir de lecture ! Il faut absolument que je relise l’histoire de ce petit garçon qui s’endormait en classe et dont le père décide de l’envoyer à « l’école de la vie » où il découvre son don pour le jardinage (un instit’ qui vous fait lire ça est forcément quelqu’un de bien). Un livre poétique où l’on parle de fleurs, d’églantines, de roses dans des prisons, des hôpitaux, des canons que fabrique le papa de Tistou et dont je garde un souvenir confus mais agréable. Je suis sûre qu’avec presque 20 ans de plus (décidément, ça ne nous rajeunit pas), j’y découvrirais ce que je ne voyais pas à l’époque. Je l’ajoute à ma liste de livres de chevet.
J’étais donc d’humeur nostalgique et j’ai feuilleté les pages de « Copains d’avant ». Je m’y étais inscrite il y a au moins 5-6 ans et cela doit faire 2 ou 3 ans que je n’y ais pas mis les pieds la souris. Et là, je tombe sur une photo de ma classe de CE1 (ce n’est pas la même instit’, celle-là était méchante moins gentille). Et même si ça ne nous rajeunit pas, finalement, en 20 ans, je n’ai pas trop changé. Robe, collant, ballerine, mèche, mollet prononcé, c’est tout moi ! 😀
